ACTUALITÉS DU BURKINA - 2014


Novembre 2014

Le 17 novembre 2014

Désigné dans la nuit de dimanche comme le chef de l'État intérimaire du Burkina Faso, le diplomate Michel Kafando est une figure bien connue de la vie politique du pays. Sa nomination, saluée par l'Union africaine, marque ainsi la fin de la page du régime militaire qui a pris le pouvoir à la chute de Blaise Compaoré (voir le lien vers Jeune Afrique).

 

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Figure de la diplomatie burkinabè, Michel Kafando a été ambassadeur de la Haute-Volta (l’ancien nom du pays) puis du Burkina Faso auprès des Nations unies, respectivement en 1981-1982 et 1998-2011. Le diplomate a également été ministre des Affaires étrangères dans plusieurs gouvernements, entre 1982 et 1983.

 

Ses objectifs énoncés sont à la hauteur des attentes du Burkina Faso : "Bâtir ensemble une nouvelle société, une société réellement démocratique par la justice, la tolérance et l’union des cœurs".


Le 1 novembre 2014

Blaise Compaoré, le président burkinabè démissionnaire et en fuite, s'est réfugié à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire. 

Blaise Compaoré a quitté le palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadougou, vendredi en début d’après-midi, au moment où le communiqué annonçant sa démission était lu à la télévision. Son entourage affirmait alors qu’il partait en direction de Pô, son fief situé dans le sud du pays . Une source proche du convoi explique que ce dernier n’a jamais atteint Pô par la route nationale. Il a bifurqué dans la brousse juste avant l’arrivée à Nobéré, situé à 45 km de Pô (voir le lien vers Jeune Afrique).



Octobre 2014

Le 31 octobre 2014

Image lemonde.fr
Image lemonde.fr

Ce vendredi 31 octobre 2014 restera une journée historique au Burkina Faso, avec la chute du président Compaoré, en poste depuis 27 ans. La veille, la rue avait mis un terme à son ambition de rester au pouvoir après 2015. Ça n'a pas suffi.

Après la démission du chef de l'état, le chef d'état-major a déclaré qu'il prenait la tête du pays.

 

Mais le commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle conteste son autorité. Qui va assurer la transition ? La confusion règne à Ouagadougou. Voir le lien de l'article de RFI.


Le 30 octobre 2014

L’hémicycle de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, incendiée lors de la révolte populaire qui a mis fin au régime de Blaise Compaoré.

Le Burkina Faso a vécu des heures sous haute tension. Alors que les 127 députés de l'Assemblée Nationale venaient de se prononcer sur le projet gouvernemental de révision de la Constitution qui doit permettre à Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015, des manifestants ont pris d'assaut le bâtiment.

 

 

Après plusieurs heures de tractations, le chef de l'Etat a annoncé la dissolution du gouvernement et décrété l'état de siège. Retour sur le déroulement d'une journée historique : lien de l'article de Jeune Afrique.



Sources

www.fasozine.com

www.jeuneafrique.com

www.koaci.com

www.lefaso.net

www.liberation.fr

www.rfi.fr

fr.wikipédia.org