ACTUALITÉS DU BURKINA - 2011/2012


Mai 2012

Entre les 22 et 24 mai 2012

25 burkinabè auraient été tués dans un village du centre du Mali, suite à un conflit inter-communautaire entre Dogons, Maliens et Peuls burkinabè. En effet, suite à la crise politique de Bamako (voir ce lien vers Wikipédia), la situation s'est dégradée au Mali, entraînant des conflits inter-communautaires tels que celui-ci.

A voir aussi

Actu 2016

Par ici.

Actu 2015

La tentative de coup d'état et les élections : par ici.

Actu 2014

La révolution civile : par .



Du fait de ces récriminations de plus en plus fréquentes envers les populations burkinabè habitant au Mali, des centaines de Peuls affluent vers le Burkina Faso, fuyant les persécutions maliennes.



Mai-Juin 2011

Négociations et manifestations se poursuivent, amenant à de nombreuses mesures, comme le renvoi des gouverneurs des treize régions du Burkina. Mais les plus importantes et significatives sont celles sur le pouvoir d'achat : de nombreuses taxes sont diminuées, ainsi que l'impôt sur le revenu et le prix de nombreux produits alimentaires de base. De nombreux procès pour corruption ont lieu à Ouagadougou.


Le 30 juin

L'ancien ministre Ablassé Ouedraogo annonce la formation d'un nouveau parti politique, le Faso Autrement. 



Avril 2011

Fin avril 2011

Du 16 au 18 avril, de nouvelles mutineries ont lieu un peu partout dans le pays. Les étudiants reprennent leur mouvement de contestation et vont jusqu'à brûler le siège du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP : parti politique du président Blaise Compaoré) ainsi que la résidence de l'ex-premier ministre Tertius Zongo. Un nouveau couvre-feu est décrété après de nombreux autres incendies ayant fait au moins 45 blessés.

Le 18 avril, Beyon Luc-Adolphe Tiao est nommé premier ministre et forme son gouvernement en choisissant ses ministres parmi des fidèles du régime (ce qui n'apaise pas le malaise social). 


Le 15 avril 2011

Des négociations sont entamées afin de satisfaire les revendications des militaires. Le chef d'état-major général des armées ainsi que le chef de la garde présidentiel sont démis de leur fonction, et le gouvernement Tertius Zongo est dissous.


Le 14 avril 2011

Une nouvelle mutinerie a lieu de la part des soldats appartenant à la garde présidentielle, réclamant également le paiement des indemnités non-versées et le départ de leur commandant. Le logement du chef d'état-major particulier du président, Gilbert Diendiéré, est mis à sac, ainsi que certains commerces du centre-ville de Ouagadougou.

La garde présidentielle est rejointe par des soldats des trois casernes de la capitale, ce qui oblige le président Blaise Compaoré à fuir dans la nuit


Le 13 avril 2011

Une grève éclate dans l'enseignement, à l'appel du Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) et du Syndicat national des travailleurs de l'éducation et de la recherche (SYNTER).
Le but est d'obtenir les augmentations de salaires promises depuis cinq ans par le président Blaise Compaoré.



Mars 2011

Le 31 mars 2011

L'opposition burkinabé, dirigée par Bénéwendé Stanislas Sankara* a réclamé que la démission de Blaise Compaoré soit constatée par le Conseil Constitutionnel devant être saisi par le Premier Ministre Tertius Zongo.

 

*(sans lien de famille avec l'ancien président burkinabé Thomas Sankara)


Le 30 mars 2011

Un couvre-feu est décrété, de 21 heures à 6 heures du matin, ce qui ramène provisoirement le calme.

Sont venues s'ajouter de très importantes mutineries dans l'armée burkinabé, dans des localités de l'Est et du Sud-Ouest ainsi qu'à Ouagadougou, où des magasins ont été pillés. A Fada N'Gourma, le palais de justice a essuyé des tirs de roquette. Le maire de la capitale, Simon Compaoré a même été attaqué chez lui dans la nuit du 29 au 30 mars.



Février 2011

Depuis le 20 février 2011

Depuis la mort suspecte de l'élève Justin Zongo  à Ouahigouya, principale ville du Nord du pays, le Burkina est secoué par de forts événements. Le décès de ce jeune garçon lors d'une interpellation dans des circonstances douteuses a littéralement enflammé le pays, où des manifestations étudiantes ont eu lieu dans de nombreuses villes.

Ces mouvements ont entraîné des réactions souvent violentes de la part des forces de l'ordre, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. Les établissements scolaires sont fermés depuis le 22 février. Cependant, cette mesure prise par le gouvernement Compaoré afin de mettre fin aux manifestations eut l'effet inverse : les étudiants se firent de plus en plus nombreux dans les rues. « Blaise dehors » criaient-ils à l'adresse du président burkinabé, au pouvoir depuis maintenant 20 ans.



Sources

www.fasozine.com

www.jeuneafrique.com

www.koaci.com

www.lefaso.net

www.liberation.fr

www.rfi.fr

fr.wikipédia.org